Outros sites Medialivre
Caldeirão da Bolsa

alstom, para quem tem interesse

Espaço dedicado a todo o tipo de troca de impressões sobre os mercados financeiros e ao que possa condicionar o desempenho dos mesmos.

Thanks Miss N. (eom)

por Dwer » 25/3/2004 12:44

...
Abraço,
Dwer

There is a difference between knowing the path and walking the path
Avatar do Utilizador
 
Mensagens: 3414
Registado: 4/11/2002 23:16

não,

por miss nina » 25/3/2004 12:39

julgo q cac 120
 
Mensagens: 15
Registado: 23/3/2004 9:43
Localização: Aveiro

A Alstom não pertence ao indíce CAC 40, pois não? (eom)

por Dwer » 25/3/2004 12:35

...
Abraço,
Dwer

There is a difference between knowing the path and walking the path
Avatar do Utilizador
 
Mensagens: 3414
Registado: 4/11/2002 23:16

alstom, para quem tem interesse

por miss nina » 25/3/2004 12:19

Les Echos du 25 mars 2004 Page 21

BIENS D'ÉQUIPEMENT

A l'approche de la décision de Bruxelles, les menaces s'accumulent sur Alstom

Les services de Mario Monti, le commissaire européen à la Concurrence, ont désormais en main le rapport commandé à BearingPoint sur le plan de sauvetage du fabricant français de trains et de turbines. La viabilité du groupe reste plus que jamais au centre des interrogations. La décision de Bruxelles est attendue avant la fin mai.

Le plan de restructuration comprend une enveloppe de 3,5 milliards d'euros de cautions bancaires dont 65 % de contre-garanties par l'Etat.
La tension monte à l'approche du verdict de Bruxelles sur le plan de sauvetage d'Alstom. La réunion de premières conclusions des services de Mario Monti sur ce plan, qui devait se tenir aujourd'hui, a été reportée. Mais la décision reste attendue avant la fin mai. Si Bercy et de nombreux experts se refusent à imaginer que Bruxelles puisse précipiter vers la faillite ce groupe de 75.000 salariés, Alstom n'est pas sauvé pour autant. Nombre d'observateurs s'interrogent sur la viabilité du groupe, sur le montant de ses cautions bancaires et sur sa capacité à affronter le risque financier des actions en justice lancées par des actionnaires lui reprochant de les avoir trompés sur l'ampleur de ses problèmes. Revue de détail de ces accusations et des réponses du groupe.



Un verdict incertain de Bruxelles
Les services de Mario Monti chargés d'examiner le plan de sauvetage d'Alstom ont reçu vendredi le « rapport définitif » du cabinet BearingPoint. Il conclurait à la viabilité du groupe mais noterait que le cash-flow, tendu, pourrait nécessiter des cessions marginales supplémentaires. Les services de la concurrence n'ont plus de questions complémentaires et devaient se réunir aujourd'hui pour donner leurs premières conclusions. Cette réunion vient d'être reportée mais ils comptent toujours lancer mi-avril la consultation des autres commissions et aboutir à une décision finale dans la première quinzaine de mai. Pour l'heure, à Bruxelles, le ton est à la prudence. « Il n'existe aucun précédent de plan ayant été rejeté lorsqu'il concerne une grande entreprise et les services à la concurrence savent le caractère très sensible du dossier pour la France, souligne une source bruxelloise. En revanche, des cessions d'actifs supplémentaires sont possibles et, surtout, les conclusions des services ne préjugent pas de celle de Mario Monti, qui a le dernier mot. » Un pronostic apparaît donc encore difficile.


Des financements à renégocier sans surcoût
Un crédit bancaire de 1,5 milliard d'euros est subordonné à des ratios financiers que le groupe ne respectera sans doute pas le 31 mars, ce qui obligera à une renégociation. Les banques ne vont sûrement pas demander un remboursement qui entraînerait une faillite, mais les analystes craignent un crédit plus cher en contrepartie de ratios moins exigeants. Alstom, qui paie déjà aux banques une marge de 4,5 % sur ses crédits, mettrait en avant le fait qu'il n'a pas les moyens de payer plus. Et il est vrai que les banques avaient imposé l'été dernier des ratios très tendus, elles acceptaient donc le risque qu'ils soient révisés...



Des cautions insuffisantes ?
Le plan de restructuration comprend aussi une enveloppe de 3,5 milliards d'euros de cautions bancaires dont 65 % de contre-garanties par l'Etat. Le marché craint que les succès commerciaux du groupe ne se traduisent par un rapide épuisement de ces cautions et que les commandes se tarissent avec. « Nos cautions sont loin d'être épuisées, affirme aux «Echos» le PDG d'Alstom, Patrick Kron. Nous les consommons dans les conditions et selon le rythme prévu à l'origine », soit environ quinze mois à partir d'août 2003. Pour préparer la suite, Alstom a déjà demandé aux banques des cautions hors enveloppe pour plusieurs centaines de millions d'euros et une enveloppe supplémentaire.



L'Etat rechigne à jouer les pompiers
En pleine période électorale, le dossier Alstom ressemble à une nouvelle « triangulaire » entre l'Etat français, les banques et Bruxelles. Comme en septembre dernier, les banques invoquent le risque de « soutien abusif » pour ne pas remettre la main à la poche. « Le banquier qui octroie ou maintient des crédits permettant de poursuivre une exploitation déficitaire peut être tenu responsable de l'aggravation de la situation financière due à cette prolongation de vie, résume un avocat. Pour qu'il ne soit pas attaquable, il faut que l'entreprise ait une chance de s'en sortir, que le plan de financement soit crédible et que la charge de frais financiers soit supportable. » Toutefois, ajoute cet avocat, « il n'y a guère de précédent de poursuites dans le cas d'un grand groupe ».


A Bercy, on refuse d'imaginer que Bruxelles, en pleine campagne pour les élections européennes, précipite le groupe vers la faillite. « La danse du scalp actuelle a pour but de demander à l'Etat de mettre davantage d'argent !, estime une source gouvernementale. Les banques doivent prendre le relais sur les lignes de caution de l'Etat. Nous ne pouvons être là tout le temps. » Comment l'Etat, un temps sauveur d'un groupe privé au risque de provoquer les foudres de Bruxelles, pourrait-il solliciter davantage le contribuable français ? « Il y a un carnet de commandes bien rempli, il y a de l'avenir à Alstom », dit un représentant de l'Etat.



La bombe à retardement des actions en justice
Si Alstom obtient le feu vert de Bruxelles et réussit à renégocier ses engagements bancaires, il lui restera à affronter l'action collective en justice (« class actions ») lancée aux Etats-Unis par des actionnaires estimant que le groupe a émis des informations financières fausses depuis son introduction en Bourse en 1998. « La question est de savoir s'ils ont menti, ou s'ils ont seulement eu tort », note un avocat spécialisé. La plainte déposée par le cabinet américain Milberg Weiss met en cause Alstom, ses actionnaires historiques (Alcatel et Marconi), nombre de ses banques (Société Générale, Crédit Agricole, BNP, CSFB...) et des personnes physiques : Pierre Bilger, François Newey et Philippe Jaffré, mais aussi Patrick Kron (qui, avant de devenir DG puis PDG d'Alstom, était administrateur et membre du comité d'audit). La police d'assurance, qui couvre la direction à hauteur de 150 millions de dollars, pourrait ne pas suffire. Et le groupe aura du mal à faire face à une amende qui peut être lourde (50 millions de dollars pour Vivendi). « Nous n'envisageons pas de provisionner quoi que ce soit, indique Patrick Kron. Nous allons nous défendre contre l'accusation selon laquelle nos actionnaires auraient été lésés par une information financière erronée, accusation que nous considérons sans fondement. » Selon une source proche du groupe, Alstom va essayer d'obtenir que ces « class actions » soient circonscrites aux seuls actionnaires américains. Par ailleurs, la SEC mène toujours une enquête sur les fraudes constatées au sein de la filiale américaine de transport. En France, l'AMF mettrait la dernière main à un rapport lancé après le dépôt d'une plainte contre X par l'Appac pour informations trompeuses ou incomplètes et faux bilan (en raison de la sous-estimation des provisions liées aux turbines). Elle se serait penchée sur les annonces de résultats du premier semestre de l'exercice 2002-2003 et sur l'exercice complet 2002-2003. Il appartiendra à la justice française de donner une suite ou non au rapport des autorités boursières.
 
Mensagens: 15
Registado: 23/3/2004 9:43
Localização: Aveiro


Quem está ligado:
Utilizadores a ver este Fórum: Google [Bot], PacoNasssa, Phil2014 e 171 visitantes