Un "novo" sector (que ultrapassa os indices ...)
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Un "novo" sector (que ultrapassa os indices ...)
Entrvista com Jean-Jacques Bancel
24/09/2004 - 13h28
Jean-Jacques Bancel, Directeur Financier des ASF (Autoestradas do Sul de França) :
L'objectif est d'atteindre un taux de distribution compris entre 70% et 80% à un horizon de 4 ou 5 ans
Boursier.com : Le titre ASF a gagné près de 40% depuis le début de l'année, et se traite environ 21 fois les bénéfices attendus pour 2004, comment jugez-vous cette valorisation ?
J-J Bancel : Je ne veux pas juger le cours de bourse. De plus, les multiples, je n'y crois pas vraiment comme moyen de valorisation. Ceci dit, j'observe que de nombreux analystes, dont c'est le métier de juger notre valorisation, ont des objectifs de cours élevés... Celui de Goldman Sachs est de 42 euros. Pour ce qui nous concerne, notre philosophie c'est de faire progresser l'action par des moyens qui sont simples: l'augmentation des bénéfices, l'augmentation de notre flux de trésorerie. Sur le semestre passé, notre résultat net a progressé de 29,4% à 153,4 Millions d'Euros. Les flux de trésorerie libres après investissements seront positifs sur l'ensemble de l'exercice.
Boursier.com : Vous avez annoncé vouloir augmenter progressivement le taux de distribution du dividende, rapporté aux bénéfices, pour vous rapprocher de vos concurrents européens, quels sont les objectifs précis?
J-J Bancel : L'objectif est d'atteindre un taux de distribution compris entre 70% et 80% à un horizon de 4 ou 5 ans. C'est la fourchette que pratiquent nos concurrents européens. Nous avons porté notre taux de distribution de 40% à 49% en 2003, ce qui correspond à une hausse de 50% du dividende par action. Nous poursuivrons nos efforts dans cette direction.
Boursier.com : Comment voyez-vous les introductions prochaines de vos concurrents SANEF et SAPRR ? D'éventuels arbitrages en défaveur d'ASF sont-ils à craindre sur le marché boursier ?
J-J Bancel : Ces introductions auront au contraire une incidence positive ! Tout d'abord, parce qu'un véritable "secteur" va voir le jour en Bourse. Le "club des 4", ASF, Autostrade, Abertis et Brisa, c'est fini... En passant à 6, on peut parler d'émergence d'un nouveau secteur. Du coup, une véritable couverture aura lieu de la part des analystes. Une émulation va aussi se créer puisque inévitablement les comparaisons vont se multiplier. Pour ce qui est d'éventuels arbitrages sur le titre, je ne suis pas trop préoccupé, notre flottant étant réduit, il y a peu de risque de voir le titre s'effondrer, même en cas d'arbitrages.
Boursier.com : Etes-vous toujours candidat à une entrée dans le CAC 40 ?
J-J Bancel : Oui, notre capitalisation le justifie. Nous serions au 29ème rang dans l'indice, ce qui est supérieur à la capitalisation aux dernières entrées dans le CAC 40, Pernod-Ricard et Publicis. De plus, notre parcours boursier est bon. Depuis l'introduction, la rentabilité globale d'ASF (plus value et dividende) est de 54%, soit une surperformance de 75% par rapport au CAC 40 !
Boursier.com : La fréquentation de certains axes stagne, et on voit bien que la croissance provient des nouvelles concessions. Quels seront les relais de croissance d'ASF à l'avenir ?
J-J Bancel : Nous sommes candidats aux appels d'offre pour l'A19, l'A41 et l'A65. Nous avons des projets à l'étranger, notamment en Grèce. Pour ce qui est des tarifs, nous les avons augmentés en février dernier, la prochaine échéance pour discuter de cela avec l'Etat est fixée en 2006.
Boursier.com : A quoi sont dues les difficultés de l'A7 cet été ? Baisse du tourisme ? Prix du pétrole ?
J-J Bancel : La baisse de la fréquentation touristique est avérée : les statistiques montrent que le trafic des particuliers a reculé. Le prix du pétrole a sans doute eu un impact, mais qui est difficile à jauger. Ce qui est sûr, c'est qu'en aucun cas il ne s'agit d'une saturation du trafic qui nous aurait fait atteindre un point haut.
Propos
24/09/2004 - 13h28
Jean-Jacques Bancel, Directeur Financier des ASF (Autoestradas do Sul de França) :
L'objectif est d'atteindre un taux de distribution compris entre 70% et 80% à un horizon de 4 ou 5 ans
Boursier.com : Le titre ASF a gagné près de 40% depuis le début de l'année, et se traite environ 21 fois les bénéfices attendus pour 2004, comment jugez-vous cette valorisation ?
J-J Bancel : Je ne veux pas juger le cours de bourse. De plus, les multiples, je n'y crois pas vraiment comme moyen de valorisation. Ceci dit, j'observe que de nombreux analystes, dont c'est le métier de juger notre valorisation, ont des objectifs de cours élevés... Celui de Goldman Sachs est de 42 euros. Pour ce qui nous concerne, notre philosophie c'est de faire progresser l'action par des moyens qui sont simples: l'augmentation des bénéfices, l'augmentation de notre flux de trésorerie. Sur le semestre passé, notre résultat net a progressé de 29,4% à 153,4 Millions d'Euros. Les flux de trésorerie libres après investissements seront positifs sur l'ensemble de l'exercice.
Boursier.com : Vous avez annoncé vouloir augmenter progressivement le taux de distribution du dividende, rapporté aux bénéfices, pour vous rapprocher de vos concurrents européens, quels sont les objectifs précis?
J-J Bancel : L'objectif est d'atteindre un taux de distribution compris entre 70% et 80% à un horizon de 4 ou 5 ans. C'est la fourchette que pratiquent nos concurrents européens. Nous avons porté notre taux de distribution de 40% à 49% en 2003, ce qui correspond à une hausse de 50% du dividende par action. Nous poursuivrons nos efforts dans cette direction.
Boursier.com : Comment voyez-vous les introductions prochaines de vos concurrents SANEF et SAPRR ? D'éventuels arbitrages en défaveur d'ASF sont-ils à craindre sur le marché boursier ?
J-J Bancel : Ces introductions auront au contraire une incidence positive ! Tout d'abord, parce qu'un véritable "secteur" va voir le jour en Bourse. Le "club des 4", ASF, Autostrade, Abertis et Brisa, c'est fini... En passant à 6, on peut parler d'émergence d'un nouveau secteur. Du coup, une véritable couverture aura lieu de la part des analystes. Une émulation va aussi se créer puisque inévitablement les comparaisons vont se multiplier. Pour ce qui est d'éventuels arbitrages sur le titre, je ne suis pas trop préoccupé, notre flottant étant réduit, il y a peu de risque de voir le titre s'effondrer, même en cas d'arbitrages.
Boursier.com : Etes-vous toujours candidat à une entrée dans le CAC 40 ?
J-J Bancel : Oui, notre capitalisation le justifie. Nous serions au 29ème rang dans l'indice, ce qui est supérieur à la capitalisation aux dernières entrées dans le CAC 40, Pernod-Ricard et Publicis. De plus, notre parcours boursier est bon. Depuis l'introduction, la rentabilité globale d'ASF (plus value et dividende) est de 54%, soit une surperformance de 75% par rapport au CAC 40 !
Boursier.com : La fréquentation de certains axes stagne, et on voit bien que la croissance provient des nouvelles concessions. Quels seront les relais de croissance d'ASF à l'avenir ?
J-J Bancel : Nous sommes candidats aux appels d'offre pour l'A19, l'A41 et l'A65. Nous avons des projets à l'étranger, notamment en Grèce. Pour ce qui est des tarifs, nous les avons augmentés en février dernier, la prochaine échéance pour discuter de cela avec l'Etat est fixée en 2006.
Boursier.com : A quoi sont dues les difficultés de l'A7 cet été ? Baisse du tourisme ? Prix du pétrole ?
J-J Bancel : La baisse de la fréquentation touristique est avérée : les statistiques montrent que le trafic des particuliers a reculé. Le prix du pétrole a sans doute eu un impact, mais qui est difficile à jauger. Ce qui est sûr, c'est qu'en aucun cas il ne s'agit d'une saturation du trafic qui nous aurait fait atteindre un point haut.
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