3 bombas explodem em Atenas a 100 dias do inicio dos JO
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Photo © AFP
Les attentats ont touché un quartier situé près du commissariat d'Athènes.ATHENES, 5 mai (AFP) - Trois bombes ont explosé tôt mercredi matin près d'un commissariat d'Athènes, faisant des dégâts matériels légers mais pas de victimes, à juste cent jours de l'ouverture des jeux Olympiques, ravivant aussitôt les craintes sur la sécurité des compétitions.
Les trois bombes, comportant des bâtons de dynamite, un minuteur et un détonateur, ont explosé successivement près d'un commissariat de Kallithea, près du centre d'Athènes. Les deux premières bombes ont explosé dans un intervalle de quatre minutes à partir de 3h55 heure locale (00h55 GMT) et la troisième près d'une demi-heure plus tard.
Des fenêtres du commissariat et des bâtiments adjacents, ainsi que celles des voitures stationnées dans les environs, ont été brisées par le souffle des explosions, a précisé la police.
Les responsables grecs se sont très rapidement efforcés de minimiser la portée de cet attentat. Le Premier ministre grec Costas Caramanlis s'est ainsi voulu rassurant, soulignant qu'il s'agissait d'un événement "isolé" qui "n'affecte en rien la sécurité de la préparation olympique".
"L'effort du peuple grec et son étroite coopération avec les autorités compétentes de l'UE, de l'Otan et des Etats-Unis garantissent la sécurité des Jeux", a-t-il dit.
Dès les premières heures, les responsables policiers ont pointé du doigt la piste "locale" de l'extrême gauche grecque. Officiellement, le ministère de l'Ordre public estimait "prématuré" de tirer des conclusions sur ses auteurs ou leurs motivations.
Un responsable a souligné la "similitude" entre les trois bombes utilisées dans l'attentat contre le commissariat et celles posées par un groupe terroriste grec d'extrême gauche, en septembre dernier, devant un bâtiment des tribunaux d'Athènes. Cet attentat, au cours duquel un policier avait été blessé, avait été renvendiqué par le groupe grec "Lutte révolutionnaire".
Le gouvernement grec avait pourtant réussi ces dernières années à arrêter les principaux membres des groupes terroristes d'extrême gauche du 17-Novembre et de l'ELA qui ont été traduits ou sont en cours de procès devant la justice.
Un journal athénien de gauche, souvent utilisé par les groupes d'extrême gauche pour leurs revendications, avait été prévenu des explosions par un appel téléphonique anonyme, peu avant qu'elles se produisent.
Selon des sources policières, les auteurs de l'attentat avaient espacé les explosions dans le but de blesser les policiers accourus sur place, mais ce scénario a échoué.
L'attentat a immédiatement relancé les débats sur la sécurité des Jeux. Le Comité olympique australien s'est dit "préoccupé" par cet événement, mais a assuré qu'il n'était pas question d'envisager un retrait de son équipe pour les Jeux.
Pour sa part, le ministre français de la Jeunesse et des Sports, Jean-François Lamour, a jugé nécessaire mercredi d'"adapter le dispositif" de sécurité de sa délégation aux Jeux, sans qu'il soit question de remettre en cause les mesures prises par les autorités grecques.
La semaine dernière, l'ancienne gloire de natation américaine Mark Spitz avait pour sa part évoqué la possibilité d'un retrait américain pour des raisons de sécurité.
Des mesures de sécurité sans précédent dans l'histoire olympique ont été prises pour assurer la sécurité des Jeux avec un budget record de plus de 650 millions d'euros, soit trois fois plus qu'aux Jeux de Sydney, en 2000.
Les responsables ont également prévu le déploiement de quelque 50.000 hommes, policiers, soldats, pompiers, garde-frontières chargés d'assurer la sécurité générale des visiteurs et de la "famille olympique".
La Grèce a misé sur une large coopération internationale en faisant appel à sept pays (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Israël) qui ont formé un conseil d'experts qui se réunit régulièrement à Athènes.
Les attentats ont touché un quartier situé près du commissariat d'Athènes.ATHENES, 5 mai (AFP) - Trois bombes ont explosé tôt mercredi matin près d'un commissariat d'Athènes, faisant des dégâts matériels légers mais pas de victimes, à juste cent jours de l'ouverture des jeux Olympiques, ravivant aussitôt les craintes sur la sécurité des compétitions.
Les trois bombes, comportant des bâtons de dynamite, un minuteur et un détonateur, ont explosé successivement près d'un commissariat de Kallithea, près du centre d'Athènes. Les deux premières bombes ont explosé dans un intervalle de quatre minutes à partir de 3h55 heure locale (00h55 GMT) et la troisième près d'une demi-heure plus tard.
Des fenêtres du commissariat et des bâtiments adjacents, ainsi que celles des voitures stationnées dans les environs, ont été brisées par le souffle des explosions, a précisé la police.
Les responsables grecs se sont très rapidement efforcés de minimiser la portée de cet attentat. Le Premier ministre grec Costas Caramanlis s'est ainsi voulu rassurant, soulignant qu'il s'agissait d'un événement "isolé" qui "n'affecte en rien la sécurité de la préparation olympique".
"L'effort du peuple grec et son étroite coopération avec les autorités compétentes de l'UE, de l'Otan et des Etats-Unis garantissent la sécurité des Jeux", a-t-il dit.
Dès les premières heures, les responsables policiers ont pointé du doigt la piste "locale" de l'extrême gauche grecque. Officiellement, le ministère de l'Ordre public estimait "prématuré" de tirer des conclusions sur ses auteurs ou leurs motivations.
Un responsable a souligné la "similitude" entre les trois bombes utilisées dans l'attentat contre le commissariat et celles posées par un groupe terroriste grec d'extrême gauche, en septembre dernier, devant un bâtiment des tribunaux d'Athènes. Cet attentat, au cours duquel un policier avait été blessé, avait été renvendiqué par le groupe grec "Lutte révolutionnaire".
Le gouvernement grec avait pourtant réussi ces dernières années à arrêter les principaux membres des groupes terroristes d'extrême gauche du 17-Novembre et de l'ELA qui ont été traduits ou sont en cours de procès devant la justice.
Un journal athénien de gauche, souvent utilisé par les groupes d'extrême gauche pour leurs revendications, avait été prévenu des explosions par un appel téléphonique anonyme, peu avant qu'elles se produisent.
Selon des sources policières, les auteurs de l'attentat avaient espacé les explosions dans le but de blesser les policiers accourus sur place, mais ce scénario a échoué.
L'attentat a immédiatement relancé les débats sur la sécurité des Jeux. Le Comité olympique australien s'est dit "préoccupé" par cet événement, mais a assuré qu'il n'était pas question d'envisager un retrait de son équipe pour les Jeux.
Pour sa part, le ministre français de la Jeunesse et des Sports, Jean-François Lamour, a jugé nécessaire mercredi d'"adapter le dispositif" de sécurité de sa délégation aux Jeux, sans qu'il soit question de remettre en cause les mesures prises par les autorités grecques.
La semaine dernière, l'ancienne gloire de natation américaine Mark Spitz avait pour sa part évoqué la possibilité d'un retrait américain pour des raisons de sécurité.
Des mesures de sécurité sans précédent dans l'histoire olympique ont été prises pour assurer la sécurité des Jeux avec un budget record de plus de 650 millions d'euros, soit trois fois plus qu'aux Jeux de Sydney, en 2000.
Les responsables ont également prévu le déploiement de quelque 50.000 hommes, policiers, soldats, pompiers, garde-frontières chargés d'assurer la sécurité générale des visiteurs et de la "famille olympique".
La Grèce a misé sur une large coopération internationale en faisant appel à sept pays (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Israël) qui ont formé un conseil d'experts qui se réunit régulièrement à Athènes.
3 bombas explodem em Atenas a 100 dias do inicio dos JO
Trois bombes explosent à 100 jours des JO
Photo © AFP - A Athènes
A cent jours exactement de l'ouverture des Jeux Olympiques, trois bombes ont explosé près d'un commissariat d'Athènes.
Ces explosions n'ont pas fait de victimes. Les autorités grecques pointent le doigt vers des extrémistes locaux.
Les attentats relancent le débat sur la sécurité aux JO
Photo © AFP - A Athènes
A cent jours exactement de l'ouverture des Jeux Olympiques, trois bombes ont explosé près d'un commissariat d'Athènes.
Ces explosions n'ont pas fait de victimes. Les autorités grecques pointent le doigt vers des extrémistes locaux.
Les attentats relancent le débat sur la sécurité aux JO
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