Saddam já tem advogado: francês Jacques Vergès
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Saddam já tem advogado: francês Jacques Vergès
Interessantes as chamadas de atenção já feitas, nomeadamente no que concerne a segurança pessoal de saddam e os argumentos contra a acusação dos estados unidos, contra-acusando Rumsfeld. O senhor é também o advogado de Tarek Aziz.
L'avocat Jacques Vergès va demander à rencontrer Saddam Hussein
PARIS (AFP) - 28 mars - L'avocat français Jacques Vergès, qui doit assurer la défense de Saddam Hussein, a annoncé samedi soir qu'il allait demander au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de pouvoir rencontrer son client sous "la protection de la Croix-Rouge".
Me Vergès, qui s'exprimait sur la chaîne de télévision francophone internationale TV5, a ajouté qu'il y avait des "mesures d'urgence à prendre" en faveur du dictateur, arrêté le 14 décembre 2003 par l'armée américaine près de Tikrit dans le nord de l'Irak.
L'avocat français a dénoncé le fait que l'on ait exhibé Saddam Hussein après son arrestation "comme une bête au foirail", ce qui "est contraire aux conventions de Genève".
Me Verges entend donc demander au CICR "d'assurer le respect des conventions" (de Genève, ndlr), annonçant qu'il irait à la Cour pénale internationale "porter plainte à ce sujet".
Me Vergès avait annoncé samedi matin qu'il avait reçu une lettre du neveu de Saddam Hussein, Ali Barzane el Tikriti, lui demandant d'assurer la défense de son oncle.
Sur TV5, Me Vergès a assuré qu'il avait "peur" que "dans l'immédiat" le procès de Saddam Hussein soit "impossible". Pour l'avocat français, on ne peut pas reprocher à son client "la possession ou l'usage d'armes de destruction massives sans savoir que ces armes ont été vendues par les Américains".
Me Vergès a ajouté que le "commis-voyageur" qui avait vendu ces armes est "M. Rumsfeld qui est au Pentagone aujourd'hui" et qu'il devrait être aux côtés de Saddam Hussein".
L'avocat français a affirmé qu'il "craignait pour la vie" de son client et que ce procès "était impossible sans que le gouvernement américain ne soit lui-même sur le banc des accusés".
"Ou c'est un vrai procès et l'on convoque les témoins, a ajouté Me Vergès, ou c'est un procès-bidon et cela va apparaître".
Le "regard de Saddam Hussein", après son arrestation, "n'est pas celui d'un homme normal", a par ailleurs assuré Me Vergès, ajoutant que "ses gestes sont maladroits et que des gens, qui sont capables de droguer un prisonnier, sont capables de tuer".
Me Vergès a "lancé un cri d'alarme" : "Que l'on ne permette pas aux forces d'occupation de tuer Saddam Hussein pour éviter un procès où leurs responsabilités apparaîtront".
L'avocat français assure également la défense de l'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz qui s'était rendu aux forces américaines en avril 2003.
L'avocat Jacques Vergès va demander à rencontrer Saddam Hussein
PARIS (AFP) - 28 mars - L'avocat français Jacques Vergès, qui doit assurer la défense de Saddam Hussein, a annoncé samedi soir qu'il allait demander au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de pouvoir rencontrer son client sous "la protection de la Croix-Rouge".
Me Vergès, qui s'exprimait sur la chaîne de télévision francophone internationale TV5, a ajouté qu'il y avait des "mesures d'urgence à prendre" en faveur du dictateur, arrêté le 14 décembre 2003 par l'armée américaine près de Tikrit dans le nord de l'Irak.
L'avocat français a dénoncé le fait que l'on ait exhibé Saddam Hussein après son arrestation "comme une bête au foirail", ce qui "est contraire aux conventions de Genève".
Me Verges entend donc demander au CICR "d'assurer le respect des conventions" (de Genève, ndlr), annonçant qu'il irait à la Cour pénale internationale "porter plainte à ce sujet".
Me Vergès avait annoncé samedi matin qu'il avait reçu une lettre du neveu de Saddam Hussein, Ali Barzane el Tikriti, lui demandant d'assurer la défense de son oncle.
Sur TV5, Me Vergès a assuré qu'il avait "peur" que "dans l'immédiat" le procès de Saddam Hussein soit "impossible". Pour l'avocat français, on ne peut pas reprocher à son client "la possession ou l'usage d'armes de destruction massives sans savoir que ces armes ont été vendues par les Américains".
Me Vergès a ajouté que le "commis-voyageur" qui avait vendu ces armes est "M. Rumsfeld qui est au Pentagone aujourd'hui" et qu'il devrait être aux côtés de Saddam Hussein".
L'avocat français a affirmé qu'il "craignait pour la vie" de son client et que ce procès "était impossible sans que le gouvernement américain ne soit lui-même sur le banc des accusés".
"Ou c'est un vrai procès et l'on convoque les témoins, a ajouté Me Vergès, ou c'est un procès-bidon et cela va apparaître".
Le "regard de Saddam Hussein", après son arrestation, "n'est pas celui d'un homme normal", a par ailleurs assuré Me Vergès, ajoutant que "ses gestes sont maladroits et que des gens, qui sont capables de droguer un prisonnier, sont capables de tuer".
Me Vergès a "lancé un cri d'alarme" : "Que l'on ne permette pas aux forces d'occupation de tuer Saddam Hussein pour éviter un procès où leurs responsabilités apparaîtront".
L'avocat français assure également la défense de l'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz qui s'était rendu aux forces américaines en avril 2003.
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