
Olha, agora quer voltar, será por causa dos dolares, hehehe?
Diz que foi sujeito a um rapto politico e que quer voltar a casa e que não demissionou segundo as regras. Que o papel que foi assinado foi para evitar um banho de sangue
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Aristide veut "rentrer" en Haïti et accuse la France de "complicité"
PARIS, 4 mars (AFP) - L'ex-président haïtien Jean Bertrand Aristide a affirmé jeudi qu'il voulait "rentrer" chez lui car "il n'y a pas eu démission formelle selon les normes" dans un entretien téléphonique enregistré avec un proche, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Il y a un papier qui a été signé pour éviter un bain de sang, mais il n'y a pas eu une démission formelle selon les normes", a-t-il déclaré à ce proche et écrivain français, spécialiste de Haïti, Claude Ribbe.
Pour l'ancien président haïtien, cet "enlèvement politique était le prix à payer pour éviter un bain de sang". "Je ne suis pas fait pour rester en exil (...) S'il faut faire une escale en Afrique du Sud, je le ferai, avant de rentrer chez moi", a-t-il poursuivi.
Washington réfute l'enlèvement
Les Etats-Unis ont rejeté jeudi l'idée d'une enquête sur les conditions controversées du départ en exil dimanche de l'ancien président haïtien.
"Il n'y a rien sur quoi enquêter, nous n'encourageons pas une enquête et nous ne pensons qu'il y en ait besoin", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher.
"Il n'y a pas eu de kidnapping, pas eu de coup, pas eu de menaces", a-t-il assuré.
La France complice selon Aristide
Aristide a d'autre part accusé la France de "complicité dans son enlèvement politique" avec les Etats-Unis, en affirmant que Paris avait agi en rétorsion à sa demande de restitution de la "dette de l'indépendance" estimée à 21,7 milliards de dollars par Haïti.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hervé Ladsous avait déclaré le 31 décembre que "ce dossier est clos depuis 1885".
"C'est plus que clair, j'avais demandé au nom de la nation la restitution de cette dette, à laquelle on avait droit", a poursuivi jeudi Jean Bertrand Aristide. "De leur côté, ils (les Français) ont répondu par la méchanceté, par la persécution, par la désinformation systématique, par leur complicité dans cet enlèvement politique", a-t-il ajouté depuis Bangui, où il a été transporté le 29 février.
Des militaires français filmaient
Selon lui, tout a commencé "le 28 au soir vers six heures, on peut imaginer que ce fut l'une des nuits les plus longues de ma vie. J'ai vu de mes propres yeux des militaires américains sur l'aéroport".
"Nous sommes restés (dans l'avion) 20 heures sans savoir où nous allions, c'est seulement 20 minutes avant d'arriver ici qu'on nous a appris qu'on allait atterrir là où nous sommes. Des militaires français étaient là avec des caméras pour filmer", a encore dit l'ancien président.
Interrogé sur une mission française venue le voir en décembre 2003 et dirigée par l'écrivain français Régis Debray, qui lui aurait demandé au nom de la France de quitter le pouvoir, M. Aristide répond : "tout à fait, c'est plus que clair".
M. Aristide a déclaré qu'il "était en bonne santé" mais avait peu d'affaires. Mais "je reste sur place, je ne sors pas. J'ai donné ma parole et je la respecte", a-t-il affirmé.
Dans la conversation, M. Aristide précise qu'il n'a volontairement pas de contact avec la presse mais il a autorisé son ami à rapporter ses propos. "Si la vérité n'est pas proclamée, il faut qu'on le sache", a-t-il dit.
04/03/04 18:31
Diz que foi sujeito a um rapto politico e que quer voltar a casa e que não demissionou segundo as regras. Que o papel que foi assinado foi para evitar um banho de sangue

Aristide veut "rentrer" en Haïti et accuse la France de "complicité"
PARIS, 4 mars (AFP) - L'ex-président haïtien Jean Bertrand Aristide a affirmé jeudi qu'il voulait "rentrer" chez lui car "il n'y a pas eu démission formelle selon les normes" dans un entretien téléphonique enregistré avec un proche, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Il y a un papier qui a été signé pour éviter un bain de sang, mais il n'y a pas eu une démission formelle selon les normes", a-t-il déclaré à ce proche et écrivain français, spécialiste de Haïti, Claude Ribbe.
Pour l'ancien président haïtien, cet "enlèvement politique était le prix à payer pour éviter un bain de sang". "Je ne suis pas fait pour rester en exil (...) S'il faut faire une escale en Afrique du Sud, je le ferai, avant de rentrer chez moi", a-t-il poursuivi.
Washington réfute l'enlèvement
Les Etats-Unis ont rejeté jeudi l'idée d'une enquête sur les conditions controversées du départ en exil dimanche de l'ancien président haïtien.
"Il n'y a rien sur quoi enquêter, nous n'encourageons pas une enquête et nous ne pensons qu'il y en ait besoin", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher.
"Il n'y a pas eu de kidnapping, pas eu de coup, pas eu de menaces", a-t-il assuré.
La France complice selon Aristide
Aristide a d'autre part accusé la France de "complicité dans son enlèvement politique" avec les Etats-Unis, en affirmant que Paris avait agi en rétorsion à sa demande de restitution de la "dette de l'indépendance" estimée à 21,7 milliards de dollars par Haïti.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hervé Ladsous avait déclaré le 31 décembre que "ce dossier est clos depuis 1885".
"C'est plus que clair, j'avais demandé au nom de la nation la restitution de cette dette, à laquelle on avait droit", a poursuivi jeudi Jean Bertrand Aristide. "De leur côté, ils (les Français) ont répondu par la méchanceté, par la persécution, par la désinformation systématique, par leur complicité dans cet enlèvement politique", a-t-il ajouté depuis Bangui, où il a été transporté le 29 février.
Des militaires français filmaient
Selon lui, tout a commencé "le 28 au soir vers six heures, on peut imaginer que ce fut l'une des nuits les plus longues de ma vie. J'ai vu de mes propres yeux des militaires américains sur l'aéroport".
"Nous sommes restés (dans l'avion) 20 heures sans savoir où nous allions, c'est seulement 20 minutes avant d'arriver ici qu'on nous a appris qu'on allait atterrir là où nous sommes. Des militaires français étaient là avec des caméras pour filmer", a encore dit l'ancien président.
Interrogé sur une mission française venue le voir en décembre 2003 et dirigée par l'écrivain français Régis Debray, qui lui aurait demandé au nom de la France de quitter le pouvoir, M. Aristide répond : "tout à fait, c'est plus que clair".
M. Aristide a déclaré qu'il "était en bonne santé" mais avait peu d'affaires. Mais "je reste sur place, je ne sors pas. J'ai donné ma parole et je la respecte", a-t-il affirmé.
Dans la conversation, M. Aristide précise qu'il n'a volontairement pas de contact avec la presse mais il a autorisé son ami à rapporter ses propos. "Si la vérité n'est pas proclamée, il faut qu'on le sache", a-t-il dit.
04/03/04 18:31