CALDEIRÃO DE BOLSA

Dialogue (tema do album V dos Chicago - 1972)

Are you optimistic 'bout the way things are going?
No, I never ever think of it at all

Don't you ever worry
When you see what's going down?

No, I try to mind my business, that is, no business at all

When it's time to function as a feeling human being
Will your Bachelor of Arts help you get by?

I hope to study further, a few more years or so
I also hope to keep a steady high

Will you try to change things
Use the power that you have, the power of a million new ideas?

What is this power you speak of and this need for things to change?
I always thought that everything was fine

Don't you feel repression just closing in around?
No, the campus here is very, very free

Don't it make you angry the way war is dragging on?
Well, I hope the President knows what he's into, I don't know

Don't you ever see the starvation in the city where you live
All the needless hunger all the needless pain?

I haven't been there lately, the country is so fine
But my neighbors don't seem hungry 'cause they haven't got the time

Thank you for the talk, you know you really eased my mind
I was troubled by the shapes of things to come

Well, if you had my outlook your feelings would be numb
You'd always think that everything was fine

Creio que este tema define de alguma forma o estado de espirito de muito do povo americano, aliado ao exarcebismo dos sentimentos nacionalistas. Árabes e indios não serão o mesmo. Não foi o cowboy Bush que disse relativamente ao Bin Laden que o queria apanhar, tal como nos velhos westerns "dead or alive".

Para quem não leu, aconselho a leitura do livro "Brancos estúpidos e outras desculpas esfarrapadas para o Estado da Nação" de Michael Moore
o mesmo que realizou a meu ver um dos melhores filmes (documentário) que passou este ano nos cinemas em Portugal "Bowling for Columbine" e que em plena sessão de entrega de òscares nao teve pejo em dizer "Shame on you Mr. Bush". O facto é que estamos entregues aos bichos.

A info disponivel ao grande publico nos estados unidos também é relativamente limitada. Os americanos agora revoltam-se contra a europa que não vem em socorro e quando se lhes diz "mas foi exactamente isto que os europeus avisaram que aconteceria e que seria o resultado" eles simplesmente não estão ao corrente e nem sabem do que se passou...

Quanto ao ser popular, penso que cedo ou tarde isto sai politicamente muito caro.

Para ganhar uma eleição, tudo é possível...

Fazer uma guerra, destruir um país pobre ... gastar na guerra o que têm e o que não têm (défice e dívida muito jeitosos)...ver os seus soldados (que são pessoas e não números) a morrerem a cada dia que passa...tudo isto para quê???

Apanhar o Bin Laden... esse fugiu de mota para as montanhas... o outro passados meses não há rasto... armas de destruição massiça, nem velas....

O bush é o maior idiota do planeta...como é possível um povo tão "inteligente" (o americano) não se revoltar com tudo isto?????

tudo isto por uma eleição....

"paz às almas que partiram"

1 abraço
andrade

17 tués dans la chute de 2 hélicoptères américains en Irak


BAGDAD, 16 nov (AFP) - Dix-sept soldats américains ont été tués dans la chute de deux hélicoptères de combat américains dans le nord de l'Irak, quelques heures après l'annonce d'un accord avec la coalition sur un calendrier de transfert du pouvoir aux Irakiens.

La chute de ces deux appareils porte à quatre le nombre d'hélicoptères américains tombés ou abattus en Irak en moins de deux semaines, et à 34 le nombre de militaires tués.

"Il y a maintenant 17 morts, cinq blessés et un soldat est porté disparu", a annoncé samedi soir un responsable militaire américain sous couvert de l'anonymat, indiquant que plusieurs militaires semblaient avoir succombé à leurs blessures.

"Une enquête est en cours, les résultats seront publiés dès qu'ils seront disponibles", a-t-il dit, se refusant à "spéculer" sur les causes de l'incident.

Certains témoins ont affirmé qu'un des hélicoptères s'était écrasé après avoir été touché par un missile sol-air.

Cette nouvelle série noire pour les Américains est intervenue le même jour de l'annonce à Bagdad d'un accord prévoyant pour la première fois que les Irakiens prendront totalement en main leurs affaires fin 2005.

Un calendrier précis a été établi au lendemain du retour de Washington de l'administrateur en chef américain Paul Bremer. Ce dernier a été fortement encouragé par le président américain George W. Bush à accélérer un transfert des pouvoirs aux Irakiens.

D'ici trois mois, le Conseil de gouvernement, mis en place le 13 juillet 2003 par la coalition mais qui n'a jamais eu d'assises dans la population, établira une loi sur l'administration de l'Etat pendant la période transitoire, fixant notamment les procédures de l'élection d'une assemblée transitoire.

En mai 2004, cette assemblée, composée de notables élus par 18 conseils provinciaux, sera formée et un mois plus tard, elle désignera un gouvernement provisoire et l'actuel Conseil de gouvernement disparaîtra.

Il restera ensuite à élire au suffrage universel d'ici à la fin 2005 une assemblée constituante qui définira les modalités d'élection d'un nouveau gouvernement.

Cet agenda a été signé par le chef kurde Jalal Talabani, qui assure en novembre la présidence tournante du Conseil de gouvernement transitoire, et M. Bremer.

A Washington, le président américain George W. Bush a qualifié samedi l'annonce de ce calendrier "d'étape importante" vers la démocratie de l'Irak.

"Je suis satisfait de l'annonce faite aujourd'hui", a déclaré le Premier ministre britannique Tony Blair, principal allié du président américain dans les opérations en Irak.

L'accord ne mentionne absolument pas le retrait des forces américaines, qui ne sont pas prêtes de quitter l'Irak.

Selon M. Talabani, "le gouvernement qui sera mis en place négociera cette question avec les forces de la coalition". "Elles ne seront plus une force d'occupation, mais une force présente", a-t-il ajouté.

Sur ce point, le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a affirmé que le transfert du pouvoir aux irakiens ne changera en rien la présence militaire américaine en Irak.

"Cela n'a rien à voir avec (la présence) des troupes de la coalition en Irak", a-t-il déclaré aux journalistes en visitant l'île d'Okinawa (sud du Japon).

Selon lui, "le calendrier que le Conseil de gouvernement a évoqué ne concerne que les aspects de gouvernement du pays et pas le côté sécurité, qui suit un parcours différent".

A Tokyo, M. Rumsfeld n'a obtenu samedi que des bonnes paroles de son allié japonais, mais pas de soldats dans l'immédiat pour l'Irak.

Le Japon est déterminé à participer à la reconstruction de l'Irak et y enverra des troupes "dès que possible", a déclaré à M. Rumsfeld son homologue japonais Shigeru Ishiba, sans toutefois spécifier de date.

A Rome, l'avion transportant les cercueils de 18 Italiens - 12 carabiniers, 4 militaires et 2 civils - tués dans l'attentat de mercredi à Nassiriyah (sud) s'est posé samedi en fin d'après-midi à l'aéroport militaire de Rome Ciampino.

La dépouille mortelle d'un autre militaire, qui était en état de mort cérébrale et est décédé samedi à Koweit City, devrait être rapatriée dimanche soir ou lundi matin.

bur-hj/pad

16/11/03 06:57