Presidente Aristide deixa o Haiti
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Olha, agora quer voltar, será por causa dos dolares, hehehe?
Diz que foi sujeito a um rapto politico e que quer voltar a casa e que não demissionou segundo as regras. Que o papel que foi assinado foi para evitar um banho de sangue
.
Aristide veut "rentrer" en Haïti et accuse la France de "complicité"
PARIS, 4 mars (AFP) - L'ex-président haïtien Jean Bertrand Aristide a affirmé jeudi qu'il voulait "rentrer" chez lui car "il n'y a pas eu démission formelle selon les normes" dans un entretien téléphonique enregistré avec un proche, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Il y a un papier qui a été signé pour éviter un bain de sang, mais il n'y a pas eu une démission formelle selon les normes", a-t-il déclaré à ce proche et écrivain français, spécialiste de Haïti, Claude Ribbe.
Pour l'ancien président haïtien, cet "enlèvement politique était le prix à payer pour éviter un bain de sang". "Je ne suis pas fait pour rester en exil (...) S'il faut faire une escale en Afrique du Sud, je le ferai, avant de rentrer chez moi", a-t-il poursuivi.
Washington réfute l'enlèvement
Les Etats-Unis ont rejeté jeudi l'idée d'une enquête sur les conditions controversées du départ en exil dimanche de l'ancien président haïtien.
"Il n'y a rien sur quoi enquêter, nous n'encourageons pas une enquête et nous ne pensons qu'il y en ait besoin", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher.
"Il n'y a pas eu de kidnapping, pas eu de coup, pas eu de menaces", a-t-il assuré.
La France complice selon Aristide
Aristide a d'autre part accusé la France de "complicité dans son enlèvement politique" avec les Etats-Unis, en affirmant que Paris avait agi en rétorsion à sa demande de restitution de la "dette de l'indépendance" estimée à 21,7 milliards de dollars par Haïti.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hervé Ladsous avait déclaré le 31 décembre que "ce dossier est clos depuis 1885".
"C'est plus que clair, j'avais demandé au nom de la nation la restitution de cette dette, à laquelle on avait droit", a poursuivi jeudi Jean Bertrand Aristide. "De leur côté, ils (les Français) ont répondu par la méchanceté, par la persécution, par la désinformation systématique, par leur complicité dans cet enlèvement politique", a-t-il ajouté depuis Bangui, où il a été transporté le 29 février.
Des militaires français filmaient
Selon lui, tout a commencé "le 28 au soir vers six heures, on peut imaginer que ce fut l'une des nuits les plus longues de ma vie. J'ai vu de mes propres yeux des militaires américains sur l'aéroport".
"Nous sommes restés (dans l'avion) 20 heures sans savoir où nous allions, c'est seulement 20 minutes avant d'arriver ici qu'on nous a appris qu'on allait atterrir là où nous sommes. Des militaires français étaient là avec des caméras pour filmer", a encore dit l'ancien président.
Interrogé sur une mission française venue le voir en décembre 2003 et dirigée par l'écrivain français Régis Debray, qui lui aurait demandé au nom de la France de quitter le pouvoir, M. Aristide répond : "tout à fait, c'est plus que clair".
M. Aristide a déclaré qu'il "était en bonne santé" mais avait peu d'affaires. Mais "je reste sur place, je ne sors pas. J'ai donné ma parole et je la respecte", a-t-il affirmé.
Dans la conversation, M. Aristide précise qu'il n'a volontairement pas de contact avec la presse mais il a autorisé son ami à rapporter ses propos. "Si la vérité n'est pas proclamée, il faut qu'on le sache", a-t-il dit.
04/03/04 18:31
Diz que foi sujeito a um rapto politico e que quer voltar a casa e que não demissionou segundo as regras. Que o papel que foi assinado foi para evitar um banho de sangue

Aristide veut "rentrer" en Haïti et accuse la France de "complicité"
PARIS, 4 mars (AFP) - L'ex-président haïtien Jean Bertrand Aristide a affirmé jeudi qu'il voulait "rentrer" chez lui car "il n'y a pas eu démission formelle selon les normes" dans un entretien téléphonique enregistré avec un proche, dont l'AFP a obtenu une copie.
"Il y a un papier qui a été signé pour éviter un bain de sang, mais il n'y a pas eu une démission formelle selon les normes", a-t-il déclaré à ce proche et écrivain français, spécialiste de Haïti, Claude Ribbe.
Pour l'ancien président haïtien, cet "enlèvement politique était le prix à payer pour éviter un bain de sang". "Je ne suis pas fait pour rester en exil (...) S'il faut faire une escale en Afrique du Sud, je le ferai, avant de rentrer chez moi", a-t-il poursuivi.
Washington réfute l'enlèvement
Les Etats-Unis ont rejeté jeudi l'idée d'une enquête sur les conditions controversées du départ en exil dimanche de l'ancien président haïtien.
"Il n'y a rien sur quoi enquêter, nous n'encourageons pas une enquête et nous ne pensons qu'il y en ait besoin", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher.
"Il n'y a pas eu de kidnapping, pas eu de coup, pas eu de menaces", a-t-il assuré.
La France complice selon Aristide
Aristide a d'autre part accusé la France de "complicité dans son enlèvement politique" avec les Etats-Unis, en affirmant que Paris avait agi en rétorsion à sa demande de restitution de la "dette de l'indépendance" estimée à 21,7 milliards de dollars par Haïti.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hervé Ladsous avait déclaré le 31 décembre que "ce dossier est clos depuis 1885".
"C'est plus que clair, j'avais demandé au nom de la nation la restitution de cette dette, à laquelle on avait droit", a poursuivi jeudi Jean Bertrand Aristide. "De leur côté, ils (les Français) ont répondu par la méchanceté, par la persécution, par la désinformation systématique, par leur complicité dans cet enlèvement politique", a-t-il ajouté depuis Bangui, où il a été transporté le 29 février.
Des militaires français filmaient
Selon lui, tout a commencé "le 28 au soir vers six heures, on peut imaginer que ce fut l'une des nuits les plus longues de ma vie. J'ai vu de mes propres yeux des militaires américains sur l'aéroport".
"Nous sommes restés (dans l'avion) 20 heures sans savoir où nous allions, c'est seulement 20 minutes avant d'arriver ici qu'on nous a appris qu'on allait atterrir là où nous sommes. Des militaires français étaient là avec des caméras pour filmer", a encore dit l'ancien président.
Interrogé sur une mission française venue le voir en décembre 2003 et dirigée par l'écrivain français Régis Debray, qui lui aurait demandé au nom de la France de quitter le pouvoir, M. Aristide répond : "tout à fait, c'est plus que clair".
M. Aristide a déclaré qu'il "était en bonne santé" mais avait peu d'affaires. Mais "je reste sur place, je ne sors pas. J'ai donné ma parole et je la respecte", a-t-il affirmé.
Dans la conversation, M. Aristide précise qu'il n'a volontairement pas de contact avec la presse mais il a autorisé son ami à rapporter ses propos. "Si la vérité n'est pas proclamée, il faut qu'on le sache", a-t-il dit.
04/03/04 18:31
Ming...
Concordo consigo, se calhar são restos de alguma poupança dos duvalier PAPA DOC & BABY DOC....
ehehehehehe, mas olhe que neste momento se eu encontra-se esta quantia dentro do meu colchão chamava-lhe um figo
ehehehehehe, mas olhe que neste momento se eu encontra-se esta quantia dentro do meu colchão chamava-lhe um figo

Todo o Homem tem um preço, nem que seja uma lata de atum
Só um UPdate...
Talvez se plantar cresça...(Fungos)
Aristide deixou 200 mil dólares a apodrecer num cofre
Mais de 200 mil dólares (160 mil euros) em notas apodrecidas foram encontrados num cofre escondido sob a residência do ex-presidente do Haiti Jean-Bertrand Aristide em Porto Príncipe, segundo a edição desta sexta-feira do diário Le Monde.
O dinheiro foi encontrado por um antigo partidário de Aristide em cinco maços de 50 mil dólares inutilizados por causa do mofo, assegura o jornal.
O autor da descoberta questiona como é que é possível que Aristide tenha deixado apodrecer tanto dinheiro quando o seu povo está a morrer à fome, ao que acrescenta: «Se Aristide se esqueceu de tanto dinheiro é porque devia ter muito mais».
O cofre foi encontrado num túnel sob a casa do ex-mandatário, que foi saqueado um dia após este ter saído do país rumo ao exílio, na República Centro Africana.
In: www.diariodigital.com
Aristide deixou 200 mil dólares a apodrecer num cofre
Mais de 200 mil dólares (160 mil euros) em notas apodrecidas foram encontrados num cofre escondido sob a residência do ex-presidente do Haiti Jean-Bertrand Aristide em Porto Príncipe, segundo a edição desta sexta-feira do diário Le Monde.
O dinheiro foi encontrado por um antigo partidário de Aristide em cinco maços de 50 mil dólares inutilizados por causa do mofo, assegura o jornal.
O autor da descoberta questiona como é que é possível que Aristide tenha deixado apodrecer tanto dinheiro quando o seu povo está a morrer à fome, ao que acrescenta: «Se Aristide se esqueceu de tanto dinheiro é porque devia ter muito mais».
O cofre foi encontrado num túnel sob a casa do ex-mandatário, que foi saqueado um dia após este ter saído do país rumo ao exílio, na República Centro Africana.
In: www.diariodigital.com
Todo o Homem tem um preço, nem que seja uma lata de atum
Caro DJ,
Infelizmente histórias como esta, apenas vêm confirmar que após milhares de anos depois, a natureza humana continua a ser a mesma.
Fraca, manipulável, previsivel e sobretudo inerte e acéfala.
É mais fácil aceitar-mos ideias de outros que desenvolver-mos as nossas.
Fraca, manipulável, previsivel e sobretudo inerte e acéfala.
É mais fácil aceitar-mos ideias de outros que desenvolver-mos as nossas.
Todo o Homem tem um preço, nem que seja uma lata de atum
Thomas Hobbes,
Não contei essa história aqui no Caldeirão na época, simplesmente porque este espaço ainda estava para nascer, mas eu fui testemunha viva desses factos, os quais contei em e-mails para algumas pessoas amigas.
De facto, o acto eleitoral de Outubro de 2002 foi a coisa mais extraordinária de que me lembro de assistir, ao nível político, desde os tempos de criança, à época do pós 25 de Abril.
Um dia, passava eu na Praça Floriano Peixoto (local famoso de muita concentração de todo o tipo de pessoas com muitos vendedores ambulantes), aqui em SP, quando deparo com um grupo de pessoas, talvez umas 20 ou quase, a rezar em plena rua em pleno dia.
Aproximei-me, para averiguar o que se passava, quando alguém perguntava a um dos participantes o que havia ali. Esse, muito sério, respondeu:
- Estamos aqui a fazer uma oração para pedir ao senhor Jesus e a Nossa Senhora porque tão falando aí que vem um comunista tomar conta do Brasil e nós vamos impedir porque o comunista é mau e vai tomar tudo da gente, nossas "casa", nossos "filho". Eles "come" crianças, coitadas das crianças, ai nosso Senhor nos ajude a ver livre do comunista !!
Foi assim numa tarde de Setembro de 2002 e eu estava lá a assistir a mais uma história que aconteceu em pleno século XXI.
Um abraço
dj
Não contei essa história aqui no Caldeirão na época, simplesmente porque este espaço ainda estava para nascer, mas eu fui testemunha viva desses factos, os quais contei em e-mails para algumas pessoas amigas.
De facto, o acto eleitoral de Outubro de 2002 foi a coisa mais extraordinária de que me lembro de assistir, ao nível político, desde os tempos de criança, à época do pós 25 de Abril.
Um dia, passava eu na Praça Floriano Peixoto (local famoso de muita concentração de todo o tipo de pessoas com muitos vendedores ambulantes), aqui em SP, quando deparo com um grupo de pessoas, talvez umas 20 ou quase, a rezar em plena rua em pleno dia.
Aproximei-me, para averiguar o que se passava, quando alguém perguntava a um dos participantes o que havia ali. Esse, muito sério, respondeu:
- Estamos aqui a fazer uma oração para pedir ao senhor Jesus e a Nossa Senhora porque tão falando aí que vem um comunista tomar conta do Brasil e nós vamos impedir porque o comunista é mau e vai tomar tudo da gente, nossas "casa", nossos "filho". Eles "come" crianças, coitadas das crianças, ai nosso Senhor nos ajude a ver livre do comunista !!
Foi assim numa tarde de Setembro de 2002 e eu estava lá a assistir a mais uma história que aconteceu em pleno século XXI.
Um abraço
dj
Cuidado com o que desejas pois todo o Universo pode se conjugar para a sua realização.
Ming Escreveu:Aliás suponho que até deve haver quem tenha saudades dos tempos da dinastia duvalier, dos castiços Papa Doc e Baby Doc, e dos Tonton Macutes de boa memória...
Bem Ming,
Lembro-me quando era puto o meu pai ter tido a brilhante ideia - já não me lembro quem é que lhe sugeriu - de ir passar umas férias no Haiti. E lá foi ele para duas semanitas no "paraíso", ehehhe. Passou-se isto nos anos 80 ainda estava no poder o Papa Doc (tanto quanto me lembro).
Só sei é que o meu pai aterrou em Port-au-Prince, ficou ligeiramente impressionado pela negativa com a recepção no aeroporto - diga-se todo o ambiente e aspecto visual - e pior ainda quando entre o aeroporto e a cidade foi mandado parar 2 vezes por tipos com metralhadoras, carro completamente revisto incluindo os passageiros do carro com revista corporal e das malas... Sem qualquer explicação. LOL
Aparentemente isto era "normal" na altura. Resultado: ainda tentou apanhar o mesmo avião mas tramou-se eheheheehhe. Ainda tentou uma rota alternativa via EUA mas, mesmo assim, não havia lugares, estava tudo cheio. Teve que aguentar 3 dias no maravilhoso Haiti antes de conseguir "fugir".
Saudades? Acho que ele não ficou com muitas...
Um abraço,
MozHawk
Outro iIuminado....
Hugo Chavez, é outro iluminado como O presidente Aristide.
Não sei, como ainda nos dias de hoje, a história continua a repetir-se nestes paises, em que os presidentes têm poderes quase divinos.
Será que ainda não aprenderam nada com as ditaduras que tiveram em décadas anteriores?
É incrível como na américa latina os "comunistas" ou a esquerda ainda que democrática (tipo PS). Ainda é vista como os mosntros que comem as "criancinhas ao pequeno almoço". Note-se que houve pessoas a rezar no brazil para Deus não deixa-se lula ganhar as eleições.
No entanto seja qual for a cor, O poder continua a corromper, e o poder absoluto continua a corremper absolutamente.
Não sei, como ainda nos dias de hoje, a história continua a repetir-se nestes paises, em que os presidentes têm poderes quase divinos.
Será que ainda não aprenderam nada com as ditaduras que tiveram em décadas anteriores?
É incrível como na américa latina os "comunistas" ou a esquerda ainda que democrática (tipo PS). Ainda é vista como os mosntros que comem as "criancinhas ao pequeno almoço". Note-se que houve pessoas a rezar no brazil para Deus não deixa-se lula ganhar as eleições.
No entanto seja qual for a cor, O poder continua a corromper, e o poder absoluto continua a corremper absolutamente.
Todo o Homem tem um preço, nem que seja uma lata de atum
E Aristide já chegou para um exílio provisório na República Centro-Africana.
Mas, esperemos pela pancada... a Venezuela !!
Ao mesmo tempo, que o presidente Hugo Chavéz recebia os seus homólogos Brasileiro e Argentino, Lula e Kishner, movimentos pró e contra Chavéz saltavam para as ruas de Caracas.
O tribunal eleitoral estava para decidir se haveria um referendo o qual serve para decidir da convocação de eleições antecipadas para a Presidência.
Mas ontem à noite, alegando precisar de mais tempo para aferir a veracidade das assinaturas que pedem o referendo, o tribunal anunciou que só decide daqui a duas semanas, situação que pode levar a mais confrontações por parte da oposição.
Mas Chavéz passou à ofensiva, convocando os seus apoiantes para as ruas. Assim, ontem, uma multidão ouviu o discurso mais radical possível da boca do presidente da Venezuela.
Disse que a situação do Haiti era culpa dos Americanos e que tal não se repetirá na Venezuela.
Afirmou que não vai admitir um embargo americano à Venezuela. Se tal acontecer, nem mais uma gota de petróleo sairá do país rumo aos EUA.
E no Brasil, perante a crise económica (PIB 2003 caiu 0,2%) e o desemprego em alta, as centrais sindicais, incluindo mesmo a velha CUT de Lula, prometem agitação social a partir de Abril e pedem a revisão unilateral dos acordos com o FMI.
América Latina... porque será que às vezes me sinto em cima de um barril de pólvora !?
Um abraço
dj
Mas, esperemos pela pancada... a Venezuela !!
Ao mesmo tempo, que o presidente Hugo Chavéz recebia os seus homólogos Brasileiro e Argentino, Lula e Kishner, movimentos pró e contra Chavéz saltavam para as ruas de Caracas.
O tribunal eleitoral estava para decidir se haveria um referendo o qual serve para decidir da convocação de eleições antecipadas para a Presidência.
Mas ontem à noite, alegando precisar de mais tempo para aferir a veracidade das assinaturas que pedem o referendo, o tribunal anunciou que só decide daqui a duas semanas, situação que pode levar a mais confrontações por parte da oposição.
Mas Chavéz passou à ofensiva, convocando os seus apoiantes para as ruas. Assim, ontem, uma multidão ouviu o discurso mais radical possível da boca do presidente da Venezuela.
Disse que a situação do Haiti era culpa dos Americanos e que tal não se repetirá na Venezuela.
Afirmou que não vai admitir um embargo americano à Venezuela. Se tal acontecer, nem mais uma gota de petróleo sairá do país rumo aos EUA.
E no Brasil, perante a crise económica (PIB 2003 caiu 0,2%) e o desemprego em alta, as centrais sindicais, incluindo mesmo a velha CUT de Lula, prometem agitação social a partir de Abril e pedem a revisão unilateral dos acordos com o FMI.
América Latina... porque será que às vezes me sinto em cima de um barril de pólvora !?
Um abraço
dj
Cuidado com o que desejas pois todo o Universo pode se conjugar para a sua realização.
Estados Unidos decidem enviar um contigente de marines para conter o caos criado na sequência do abandono do país do presidente demissionário.
Jean Bertrand Aristide laisse Port-au-Prince en plein chaos
PORT-AU-PRINCE (AFP/AP) - 29 fev - Jean Bertrand Aristide a fui dimanche Haïti en laissant la capitale Port-au-Prince, sur laquelle flottaient d'immenses volutes de fumée noire, à la merci de bandes armées et d'une foule qui multipliait les pillages.
Des forces spéciales canadiennes ont pris le contrôle de l'aéroport de Port-au-Prince, pour permettre l'évacuation de Canadiens en toute sécurité. Quelque 2.000 à 3.000 Canadiens vivent en Haïti.
La plus grande prison du pays, le Pénitencier national, a été prise d'assaut dans la matinée par des pillards permettant aux centaines de détenus de s'évader, dont un ex-président, le général Prosper Avril (1988-90), détenu sans jugement.
Plusieurs immeubles sont en feu ainsi qu'une station-service dans le centre-ville. En face du palais présidentiel, une grande bâtisse blanche entourée de grilles, un bâtiment a été incendié.
Des partisans d'Aristide ont érigé de nouvelles barricades et tiraient des coups de feu en l'air.
Des Haïtiens couraient des sacs de riz et sucre sur les épaules, dans des rues encombrées de débris de barrages, couvertes de détritus et désertées par les automobilistes pour la troisième journée consécutive.
De nombreuses succursales des principales banques privées ont été attaquées et pillées. Des hommes portant des valises de billets de banque et fuyant en tirant des coups de feu en l'air ont été vus par un témoin.
L'hôpital adventiste de Diquini, dans la banlieue sud de la capitale, a été saccagé et pillé par des groupes armés proches de l'ancien président.
Les militants pro-Aristide, les "Chimères", se déplacent armés de pistolets et de machettes, chantant des slogans pro-Aristide et menaçant de couper les têtes de leurs ennemis.
Très agressifs, ces jeunes gens pénétrent dans des maisons privées à la recherche d'armes et se livrent à des pillages dans des résidences d'anciens dignitaires du régime.
Ils accusent également les gouvernements du Canada, de la France et des Etats-Unis d'être responsables du départ du président Jean Bertrand Aristide, pour l'avoir encouragé à quitter le pouvoir pour assurer le retour au calme.
Un journaliste de l'AFP a été menacé par des armes, quatre fois en moins d'une demi-heure, et expulsé de sa voiture, un fusil à pompe pointé sur la poitrine. Un des jeunes, armé d'un revolver, avait déjà pris le volant de la voiture quand un de ses amis également armé, reconnaissant un journaliste français, lui a demandé de le laisser partir. "Je suis Français, moi aussi", a-t-il lancé.
D'autres groupes de militants se jetaient sur les équipes de télévisions américaines pour leur dérober leur matériel.
Le Premier ministre Yvon Neptune a lancé dimanche matin un "appel solennel à la police nationale" pour qu'elle reprenne le contrôle de la rue.
Dans les bureaux du Premier ministre haïtien, le président de la Cour de cassation, Boniface Alexandre, a prêté serment pour assurer la présidence haïtienne par intérim, en présence des ambassadeurs français et américain, Thierry Bukard, et James Foley.
Selon des témoins, le commissariat de police central de Port-au-Prince, près du Palais national, a été pillé par des partisans armés d'Aristide.
Le commissariat de Pétionville, banlieue sud sur les hauteurs de la capitale, a été pillé par la population après que les policiers qui l'occupaient se sont enfuis. Celui de Carrefour, dans la banlieue sud de la capitale, des inconnus se sont emparés d'un stock d'armes mordernes.
Depuis trois jours, la vie s'est arrêtée dans la capitale, à laquelle des insurgés, contrôlant le nord du pays, ont menacé de s'attaquer. Les commerces, les banques, l'administration ne fonctionnent plus. Vendredi, les violences avaient fait au moins huit morts.
George Bush envoie des Marines à Haïti
Le président américain George W. Bush a reconnu dimanche le successeur constitutionnel du président haïtien démissionnaire Jean-Bertrand Aristide et a ordonné l'envoi de Marines sur l'île des Caraïbes pour contribuer à y ramener le calme.
"C'est le début d'un nouveau chapitre de l'histoire de ce pays", a déclaré M. Bush devant la presse à la Maison Blanche. Le président américain a appelé les Haïtiens à rejeter la violence et à "donner une chance de réussite à cette rupture avec le passé".
M. Bush a reconnu qu'Haïti avait désormais un président par intérim "comme prévu par la Constitution en vigueur", mais il n'a pas cité le nom de ce successeur constitutionnel, en l'occurrence le président la Cour suprême haïtienne, Boniface Alexandre.
"Les Etats-Unis sont prêts à apporter leur aide", a ajouté le George W. Bush, de retour dimanche à la Maison Blanche après un week-end à la résidence présidentielle de Camp David (Maryland).
Le président haïtien démissionnaire Jean-Bertrand Aristide, démocratiquement élu, a quitté dans la journée son pays avec l'aide des Etats-Unis, a indiqué le porte-parole du département d'Etat américain, Richard Boucher.
Interrogée sur la destination finale de Jean-Bertrand Aristide, Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale du président Bush, s'est contentée de dire qu'il se rendait vers "un pays tiers", sans fournir plus de détails. AP
ll/sop/399
Jean Bertrand Aristide laisse Port-au-Prince en plein chaos
PORT-AU-PRINCE (AFP/AP) - 29 fev - Jean Bertrand Aristide a fui dimanche Haïti en laissant la capitale Port-au-Prince, sur laquelle flottaient d'immenses volutes de fumée noire, à la merci de bandes armées et d'une foule qui multipliait les pillages.
Des forces spéciales canadiennes ont pris le contrôle de l'aéroport de Port-au-Prince, pour permettre l'évacuation de Canadiens en toute sécurité. Quelque 2.000 à 3.000 Canadiens vivent en Haïti.
La plus grande prison du pays, le Pénitencier national, a été prise d'assaut dans la matinée par des pillards permettant aux centaines de détenus de s'évader, dont un ex-président, le général Prosper Avril (1988-90), détenu sans jugement.
Plusieurs immeubles sont en feu ainsi qu'une station-service dans le centre-ville. En face du palais présidentiel, une grande bâtisse blanche entourée de grilles, un bâtiment a été incendié.
Des partisans d'Aristide ont érigé de nouvelles barricades et tiraient des coups de feu en l'air.
Des Haïtiens couraient des sacs de riz et sucre sur les épaules, dans des rues encombrées de débris de barrages, couvertes de détritus et désertées par les automobilistes pour la troisième journée consécutive.
De nombreuses succursales des principales banques privées ont été attaquées et pillées. Des hommes portant des valises de billets de banque et fuyant en tirant des coups de feu en l'air ont été vus par un témoin.
L'hôpital adventiste de Diquini, dans la banlieue sud de la capitale, a été saccagé et pillé par des groupes armés proches de l'ancien président.
Les militants pro-Aristide, les "Chimères", se déplacent armés de pistolets et de machettes, chantant des slogans pro-Aristide et menaçant de couper les têtes de leurs ennemis.
Très agressifs, ces jeunes gens pénétrent dans des maisons privées à la recherche d'armes et se livrent à des pillages dans des résidences d'anciens dignitaires du régime.
Ils accusent également les gouvernements du Canada, de la France et des Etats-Unis d'être responsables du départ du président Jean Bertrand Aristide, pour l'avoir encouragé à quitter le pouvoir pour assurer le retour au calme.
Un journaliste de l'AFP a été menacé par des armes, quatre fois en moins d'une demi-heure, et expulsé de sa voiture, un fusil à pompe pointé sur la poitrine. Un des jeunes, armé d'un revolver, avait déjà pris le volant de la voiture quand un de ses amis également armé, reconnaissant un journaliste français, lui a demandé de le laisser partir. "Je suis Français, moi aussi", a-t-il lancé.
D'autres groupes de militants se jetaient sur les équipes de télévisions américaines pour leur dérober leur matériel.
Le Premier ministre Yvon Neptune a lancé dimanche matin un "appel solennel à la police nationale" pour qu'elle reprenne le contrôle de la rue.
Dans les bureaux du Premier ministre haïtien, le président de la Cour de cassation, Boniface Alexandre, a prêté serment pour assurer la présidence haïtienne par intérim, en présence des ambassadeurs français et américain, Thierry Bukard, et James Foley.
Selon des témoins, le commissariat de police central de Port-au-Prince, près du Palais national, a été pillé par des partisans armés d'Aristide.
Le commissariat de Pétionville, banlieue sud sur les hauteurs de la capitale, a été pillé par la population après que les policiers qui l'occupaient se sont enfuis. Celui de Carrefour, dans la banlieue sud de la capitale, des inconnus se sont emparés d'un stock d'armes mordernes.
Depuis trois jours, la vie s'est arrêtée dans la capitale, à laquelle des insurgés, contrôlant le nord du pays, ont menacé de s'attaquer. Les commerces, les banques, l'administration ne fonctionnent plus. Vendredi, les violences avaient fait au moins huit morts.
George Bush envoie des Marines à Haïti
Le président américain George W. Bush a reconnu dimanche le successeur constitutionnel du président haïtien démissionnaire Jean-Bertrand Aristide et a ordonné l'envoi de Marines sur l'île des Caraïbes pour contribuer à y ramener le calme.
"C'est le début d'un nouveau chapitre de l'histoire de ce pays", a déclaré M. Bush devant la presse à la Maison Blanche. Le président américain a appelé les Haïtiens à rejeter la violence et à "donner une chance de réussite à cette rupture avec le passé".
M. Bush a reconnu qu'Haïti avait désormais un président par intérim "comme prévu par la Constitution en vigueur", mais il n'a pas cité le nom de ce successeur constitutionnel, en l'occurrence le président la Cour suprême haïtienne, Boniface Alexandre.
"Les Etats-Unis sont prêts à apporter leur aide", a ajouté le George W. Bush, de retour dimanche à la Maison Blanche après un week-end à la résidence présidentielle de Camp David (Maryland).
Le président haïtien démissionnaire Jean-Bertrand Aristide, démocratiquement élu, a quitté dans la journée son pays avec l'aide des Etats-Unis, a indiqué le porte-parole du département d'Etat américain, Richard Boucher.
Interrogée sur la destination finale de Jean-Bertrand Aristide, Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale du président Bush, s'est contentée de dire qu'il se rendait vers "un pays tiers", sans fournir plus de détails. AP
ll/sop/399
Mais uma "marionette" yankee
que leva uma quiqueirada.
Corrupto de golinha branca e falinhas manas.
Corrupto de golinha branca e falinhas manas.
- Mensagens: 2713
- Registado: 22/4/2003 23:12
Aristide, o presidente do percurso caótico...
Jean Bertrand Aristide, un président au parcours mouvementé
PORT-AU-PRINCE, 17 fev (AFP) - Jean Bertrand Aristide, 50 ans, président d'Haïti de 1991 à 1996 et dont un deuxième mandat s'achève en 2006 domine la vie politique haïtienne depuis 1990.
Depuis son entrée en politique en 1985 comme jeune prêtre engagé, au verbe créole enflammé, partisan de la théologie de la libération et adversaire résolu de la dictature duvaliériste, il a surmonté plusieurs épreuves, servi par la chance et son habileté à jouer sur les rapports de force.
Mais celle du désenchantement de ses partisans et de la colère d'une partie de l'opinion depuis plusieurs mois est la plus grave qu'il ait eue à affronter. Fragilisé, face aux accusations de "pratiques dictatoriales" de ses détracteurs qui réclament sa démission lors de manifestations à répétition à Port-au-Prince et en province, il affiche sa détermination à terminer son mandat et a appelé ses partisans à la mobilisation.
Son parcours a été mouvementé. Après avoir échappé à plusieurs tentatives d'assassinat de ses ennemis "macoutes" (la milice des Duvalier) et militaires, Jean Bertrand Aristide est exclu en 1988 par la hiérarchie catholique de l'ordre des Salésiens pour "incitation à la haine et à la violence et exaltation de la lutte des classes".
Deux ans après, soutenu par la base de l'Eglise engagée, les "Ti l'église" et par des millions de pauvres des bidonvilles et des campagnes, il est triomphalement élu à la présidence au nom du rejet des "tontons macoutes" et d'un nationalisme progressiste et populiste ouvertement anti-américain.
Huit mois après sa prise de fonctions, il est renversé le 30 septembre 1991 par un coup d'Etat militaire sanglant du général Raoul Cédras, chef de l'armée.
Exilé au Venezuela, puis à Washington, il galvanise la diaspora haïtienne pour faire pression sur l'administration américaine, qui finit par intervenir militairement à Haïti avec 20.000 hommes.
Revenu au pouvoir en octobre 1994 grâce aux Etats-Unis - dont il considérait avant son élection "l'impérialisme plus dangereux que le sida" -, Jean Bertrand Aristide n'oublie pas ses options progressistes et, après la dissolution de l'armée, reconnaît Cuba à la veille de quitter le pouvoir le 7 février 1996.
Né le 15 juillet 1953 et relevé de ses voeux par une dispense vaticane, l'ancien prêtre des bidonvilles devient père de famille après son mariage en janvier 1996 avec une avocate américano-haïtienne de 33 ans, Mildred Trouillot, dont il a eu deux filles.
Malgré son retrait du pouvoir, il domine toujours la scène politique et garde sous tutelle son dauphin, René Préval, de 1996 à 2001. Son mouvement Lavalas (l'avalanche en créole) subit toutefois d'importantes défections. L'opposition a accusé M. Aristide et son entourage d'être impliqués dans des assassinats politiques, des enrichissements illicites et d'être mêlés à des trafics de drogue. Des accusations qualifiées de "calomnies" par M. Aristide.
Se disant toujours progressiste mais à partir d'un programme d'alliance avec le patronat à l'accent néo-libéral, il se présente comme l'homme de la "renaissance" d'Haïti et est réélu en novembre 2000 à la présidence pour un dernier mandat de cinq ans (février 2001-février 2006), la Constitution qu'il n'a pu réussir à modifier lui interdisant de se représenter.
AFP
Jean Bertrand Aristide, un président au parcours mouvementé
PORT-AU-PRINCE, 17 fev (AFP) - Jean Bertrand Aristide, 50 ans, président d'Haïti de 1991 à 1996 et dont un deuxième mandat s'achève en 2006 domine la vie politique haïtienne depuis 1990.
Depuis son entrée en politique en 1985 comme jeune prêtre engagé, au verbe créole enflammé, partisan de la théologie de la libération et adversaire résolu de la dictature duvaliériste, il a surmonté plusieurs épreuves, servi par la chance et son habileté à jouer sur les rapports de force.
Mais celle du désenchantement de ses partisans et de la colère d'une partie de l'opinion depuis plusieurs mois est la plus grave qu'il ait eue à affronter. Fragilisé, face aux accusations de "pratiques dictatoriales" de ses détracteurs qui réclament sa démission lors de manifestations à répétition à Port-au-Prince et en province, il affiche sa détermination à terminer son mandat et a appelé ses partisans à la mobilisation.
Son parcours a été mouvementé. Après avoir échappé à plusieurs tentatives d'assassinat de ses ennemis "macoutes" (la milice des Duvalier) et militaires, Jean Bertrand Aristide est exclu en 1988 par la hiérarchie catholique de l'ordre des Salésiens pour "incitation à la haine et à la violence et exaltation de la lutte des classes".
Deux ans après, soutenu par la base de l'Eglise engagée, les "Ti l'église" et par des millions de pauvres des bidonvilles et des campagnes, il est triomphalement élu à la présidence au nom du rejet des "tontons macoutes" et d'un nationalisme progressiste et populiste ouvertement anti-américain.
Huit mois après sa prise de fonctions, il est renversé le 30 septembre 1991 par un coup d'Etat militaire sanglant du général Raoul Cédras, chef de l'armée.
Exilé au Venezuela, puis à Washington, il galvanise la diaspora haïtienne pour faire pression sur l'administration américaine, qui finit par intervenir militairement à Haïti avec 20.000 hommes.
Revenu au pouvoir en octobre 1994 grâce aux Etats-Unis - dont il considérait avant son élection "l'impérialisme plus dangereux que le sida" -, Jean Bertrand Aristide n'oublie pas ses options progressistes et, après la dissolution de l'armée, reconnaît Cuba à la veille de quitter le pouvoir le 7 février 1996.
Né le 15 juillet 1953 et relevé de ses voeux par une dispense vaticane, l'ancien prêtre des bidonvilles devient père de famille après son mariage en janvier 1996 avec une avocate américano-haïtienne de 33 ans, Mildred Trouillot, dont il a eu deux filles.
Malgré son retrait du pouvoir, il domine toujours la scène politique et garde sous tutelle son dauphin, René Préval, de 1996 à 2001. Son mouvement Lavalas (l'avalanche en créole) subit toutefois d'importantes défections. L'opposition a accusé M. Aristide et son entourage d'être impliqués dans des assassinats politiques, des enrichissements illicites et d'être mêlés à des trafics de drogue. Des accusations qualifiées de "calomnies" par M. Aristide.
Se disant toujours progressiste mais à partir d'un programme d'alliance avec le patronat à l'accent néo-libéral, il se présente comme l'homme de la "renaissance" d'Haïti et est réélu en novembre 2000 à la présidence pour un dernier mandat de cinq ans (février 2001-février 2006), la Constitution qu'il n'a pu réussir à modifier lui interdisant de se représenter.
AFP
Presidente Aristide deixa o Haiti
Info confirmada por washignton e pelo governo francês. Aparentemente a caminho da república dominicana.
Aristide quitte Haïti
PORT-AU-PRINCE, le 29 fév (AP) -- Le président haïtien Jean-Bertrand Aristide a quitté Haïti dimanche, a déclaré à l'Associated Press Leslie Voltaire, ministre des Haïtiens vivant à l'étranger et un de ses proches conseillers.
Le président était en route pour la République dominicaine. Leslie Voltaire a précisé qu'il allait demander l'asile politique au Maroc, à Taïwan ou au Panama.
Au moins trois autres sources, notamment diplomatiques ainsi qu'un conseiller à la sécurité qui aurait accompagné le président Aristide, ont confirmé l'information.
Jean-Bertrand Aristide subissait les pressions de la communauté internationale depuis plusieurs jours mais il avait encore affirmé samedi qu'il était "hors de question" qu'il parte.
Affirmant céder aux appels de Washington, le chef des rebelles Guy Philippe avait annoncé samedi que ses forces attendraient "un ou deux jours" avant d'attaquer la capitale, déjà en proie aux violences et pillages. AP ir-st/v
Aristide quitte Haïti
PORT-AU-PRINCE, le 29 fév (AP) -- Le président haïtien Jean-Bertrand Aristide a quitté Haïti dimanche, a déclaré à l'Associated Press Leslie Voltaire, ministre des Haïtiens vivant à l'étranger et un de ses proches conseillers.
Le président était en route pour la République dominicaine. Leslie Voltaire a précisé qu'il allait demander l'asile politique au Maroc, à Taïwan ou au Panama.
Au moins trois autres sources, notamment diplomatiques ainsi qu'un conseiller à la sécurité qui aurait accompagné le président Aristide, ont confirmé l'information.
Jean-Bertrand Aristide subissait les pressions de la communauté internationale depuis plusieurs jours mais il avait encore affirmé samedi qu'il était "hors de question" qu'il parte.
Affirmant céder aux appels de Washington, le chef des rebelles Guy Philippe avait annoncé samedi que ses forces attendraient "un ou deux jours" avant d'attaquer la capitale, déjà en proie aux violences et pillages. AP ir-st/v
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